Amour mineur: toute la noirceur du monde

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Dans un roman parfois éprouvant, Nanoucha Van Moerkerkenland nous parle d’une enfance saccagée.  Elle s’appelle Nanoucha Van Moerkerkenland. Ce nom, qui est un pseudonyme, signifie « le pays des églises murées » en néerlandais. Ça correspond à son roman Amour mineur. En 2012, les  Éditions du Rocher avait  publié son premier roman, Un seul corps. C’était une histoire dérangeante qu’elle avait signée Stéphanie le Bail, son véritable nom. Mais il lui a fallu tuer ce patronyme pour « ne pas être la fille de ses parents ni la femme de son mari », comme elle me l’a confié. Parallèlement elle est devenue ghost writer pour des personnalités influentes. Sa plume est recherchée. Elle possède le sens de la formule et sait trouver des métaphores originales. Son roman le prouve.  Amour mineur est un livre perturbant, disons-le tout net. Mais la littérature n’est pas faite pour bercer le lecteur, renforcer son penchant naturel pour le déni, elle doit être insupportable, risquée, dangereuse – voyez Salman Rushdie – et c’est comme cela qu’elle est intéressante. À l’instant où il devient père, Léopold voit resurgir ses souvenirs d’enfance. Une enfance saccagée par un adulte, Marcus, un proche de la famille, qui lui a fait subir l’innommable en répugnante compagnie. Léopold délaisse alors sa femme sur le point d’accoucher et entraine le lecteur dans une série de pages à la limite du supportable. Le livre sort au moment où la France découvre le martyre de Lola, âgée de 12 ans, dont on ignore les causes et le déroulement exact. On plonge dans un Paris nocturne où « la caste partage ses lits et ses tables », écrit Nanoucha Van Moerkerkenland. Elle ajoute, sans retenir ses mots : « Vaste marelle incestueuse de la politique, de l’art, des médias et de l’industrie ». Léopold conduit des « clients » dans des appartements cossus où le plus abject de l’homme brise les digues du surmoi. Richard, « un parangon du vice », est de ceux-là. Le style de Nanoucha Van Moerkerkenland fait mouche : « Richard collectionne aussi les cris. Vous me direz que la sidération cloue le bec de l’éphèbe ? C’est vrai. On viole un enfant comme on arrache les ailes d’un papillon : en silence. Il faut des tout-petits pour que ça piaille ».  NVM n’inven

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