Il aura fallu trois semaines d'intenses discussions entre la Hongrie, la Commission européenne, le Conseil européen et la France (qui en assure la présidence tournante) pour parvenir à un accord sur l'embargo pétrolier imposé à la Russie, lundi soir, vers 23 h 30 à Bruxelles. Viktor Orban a levé son veto au 6e paquet de sanctions européennes contre la guerre de Poutine. « Avant la fin de l'année, 90 % des exportations de pétrole russe seront bloquées », indique l'Élysée. La pression sur l'économie russe afin de contraindre Vladimir Poutine à stopper la guerre n'aura jamais été aussi forte. Il s'agit de le contraindre à accepter un cessez-le-feu, de revenir à la table des négociations directement avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et à trouver une solution diplomatique au conflit.