Procès Lelandais : Le mystérieux téléphone de l'accusé détruit après une première garde à vue

  • il y a 2 ans
Pour le huitième jour du procès Lelandais, ce mercredi, le tribunal de grande instance de l'Isère a relevé des incohérences entre les déclarations de fait des prévenus et des témoins le soir du mariage. Un travail qui fragilise grandement la version de Nordahl Lelandais.

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Pour le huitième jour du procès Lelandais, ce mercredi, le tribunal de grande instance de l'Isère a relevé des incohérences entre les déclarations de fait des prévenus et des témoins le soir du mariage. Un travail qui fragilise grandement la version de Nordahl Lelandais.

Sur les lieux de l'enlèvement de Maëlys, devant la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, la photo de l'enfant regarde la ville.

Principales choses à retenir

Pour le huitième jour du procès de Nordahl Lelandais au tribunal de l'Isère, le tribunal a de nouveau réexaminé les faits le soir de la disparition de Maëlys.

Rémi, le premier témoin invité au mariage, a fortement insisté sur le fait que Nordahl Lelandais n'avait pas d'enfants dans sa voiture, ni une fille brune ni un garçon blond, contrairement à l'affirmation du prévenu selon laquelle l'ADN de Maëlys était présent au mariage. devant sa voiture.

Nelson, deuxième témoin du jour, a raconté la prise de cocaïne avec Lelandais dans les toilettes de la salle des fêtes, le côté "euphorisant" de cette drogue quand elle est mélangée avec de l'alcool.

Le troisième témoin de la matinée, Ludovic, un ancien ami de l'accusé, a confirmé que Lelandais était "sanguin" et "impulsif" et qu'il avait toujours tendance à "enjoliver les faits".

L'après-midi, deux témoins ont affirmé ne pas avoir fourni de cocaïne à Nordahl Lelandais, contrairement à ses affirmations. De quoi mettre à mal les explications de l'accusé pour justifier sa fuite de la salle des fêtes le soir du crime.

Enfin, la présidente a insisté sur ce mystérieux troisième téléphone que l'accusé a méthodiquement détruit juste après sa première garde à vue et que les enquêteurs n'ont jamais retrouvé.

Nordahl Lelandais comparaît pour le meurtre et l'enlèvement de Maëlys De Araujo en août 2017 ainsi que pour des agressions sexuelles sur deux petites cousines âgées de 4 et 6 ans à l'époque des faits.

18h00. L'audience est suspendue. C'est la fin de ce direct, merci de l'avoir suivi. L'audience reprendra demain matin à 9 heures.

17h55. À la sortie de l'audience, Maître Rajon, avocat de la mère de Maëlys, souligne à quel point cette question du troisième téléphone de l'accusé, soulevée aujourd'hui, est cruciale.

17h50. Une affaire hors-norme. Le gendarme Noël revient sur cette affaire hors-norme : "La première semaine, on dormait deux heures par nuit et quand on allait dormir, on s'en voulait. On voulait tellement retrouver l'enfant !" C'est difficile, souligne-t-il, surtout "quand on n'a pas de corps. Il reste les témoigna

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