"Je n'ai pas le droit d'annuler les élections, rien n'est anti-américain"...Mike Pence redéfinit Don
- il y a 2 ans
L'ancien vice-président a rompu son silence vendredi en réponse à l'attaque de Trump contre la certification par le Congrès des résultats de l'élection présidentielle
#Je #naidroit #dannulerélections #rien #nestantiaméricain # #MikePence #redéfinitDonald #Trump
De nos journalistes aux États-Unis,
Depuis plus d'un an, il fait profil bas. Mais vendredi, Mike Pence a défié de front Donald Trump, qui a poursuivi en réitérant que son vice-président aurait dû intervenir pour bloquer la certification du résultat présidentiel du 6 janvier 2021. "Le président Trump a tort", a dénoncé Mike Pence, un conservateur de la Federalist Association d'Orlando, en Floride, "des idées non américaines".
Mike Pence répond à Donald Trump avec sa critique la plus virulente: "Le président Trump a tort. Je n'avais pas le droit de renverser l'élection. Il n'y a rien de plus anti-américain que la notion qu'une personne puisse choisir le président américain" pic.twitter.com/4pxFh2pJna — Philippe Berry (@ptiberry) February 4, 2022
« Le président Trump a tort. Je n’avais pas le droit de renverser l’élection. Il n’y a rien de plus anti-américain que la notion qu’une personne puisse choisir le président américain », a insisté Pence.
« Pendons Mike Pence »
La relation, froide mais respectueuse, entre Mike Pence et Donald Trump, s’est tendue après la présidentielle de novembre 2020. Après l’échec de tous ses recours judiciaires, Donald Trump s’est raccroché à un dernier espoir : que son vice-président, profitant d’une loi électorale ambiguë de 1885, rejette les grands électeurs de plusieurs Etats contestés, pour qu’ils puissent être remplacés par des électeurs pro-Trump offrant la victoire au président sortant.
Mais le matin du 6 janvier, Pence publie une lettre, expliquant que son rôle est avant tout « cérémoniel » et qu’il est de son « devoir constitutionnel » de certifier les résultats. A deux pas de-là, devant ses supporteurs, Donald Trump lance : « Mike Pence, j’espère que tu vas résister pour le bien de notre pays. Si tu ne le fais pas, je vais être très déçu ».
Alors que ses partisans prennent d’assaut le Capitole, provoquant l’évacuation en urgence du vice-président, Donald Trump continue d’alimenter l’incendie avec ce tweet : « Mike Pence n’a pas eu le courage de faire le nécessaire pour protéger notre pays et notre constitution. » Un peu plus tard, plusieurs émeutiers scandent : « Pendons Mike Pence ».
Trump en remet une couche
Donald Trump n’a jamais digéré cet affront. Ces derniers jours, l’ex-président américain a publié deux déclarations, répétant que « Mike Pence avait le droit » et « aurait pu renverser l’élection ». L’ex-locataire de la Maison Blanche a ensuite assuré que la commission parlementaire sur l’assaut du Capitole « devrait enquêter sur la raison pour laquelle Mike Pence n’a pas renvoyé les votes
#Je #naidroit #dannulerélections #rien #nestantiaméricain # #MikePence #redéfinitDonald #Trump
De nos journalistes aux États-Unis,
Depuis plus d'un an, il fait profil bas. Mais vendredi, Mike Pence a défié de front Donald Trump, qui a poursuivi en réitérant que son vice-président aurait dû intervenir pour bloquer la certification du résultat présidentiel du 6 janvier 2021. "Le président Trump a tort", a dénoncé Mike Pence, un conservateur de la Federalist Association d'Orlando, en Floride, "des idées non américaines".
Mike Pence répond à Donald Trump avec sa critique la plus virulente: "Le président Trump a tort. Je n'avais pas le droit de renverser l'élection. Il n'y a rien de plus anti-américain que la notion qu'une personne puisse choisir le président américain" pic.twitter.com/4pxFh2pJna — Philippe Berry (@ptiberry) February 4, 2022
« Le président Trump a tort. Je n’avais pas le droit de renverser l’élection. Il n’y a rien de plus anti-américain que la notion qu’une personne puisse choisir le président américain », a insisté Pence.
« Pendons Mike Pence »
La relation, froide mais respectueuse, entre Mike Pence et Donald Trump, s’est tendue après la présidentielle de novembre 2020. Après l’échec de tous ses recours judiciaires, Donald Trump s’est raccroché à un dernier espoir : que son vice-président, profitant d’une loi électorale ambiguë de 1885, rejette les grands électeurs de plusieurs Etats contestés, pour qu’ils puissent être remplacés par des électeurs pro-Trump offrant la victoire au président sortant.
Mais le matin du 6 janvier, Pence publie une lettre, expliquant que son rôle est avant tout « cérémoniel » et qu’il est de son « devoir constitutionnel » de certifier les résultats. A deux pas de-là, devant ses supporteurs, Donald Trump lance : « Mike Pence, j’espère que tu vas résister pour le bien de notre pays. Si tu ne le fais pas, je vais être très déçu ».
Alors que ses partisans prennent d’assaut le Capitole, provoquant l’évacuation en urgence du vice-président, Donald Trump continue d’alimenter l’incendie avec ce tweet : « Mike Pence n’a pas eu le courage de faire le nécessaire pour protéger notre pays et notre constitution. » Un peu plus tard, plusieurs émeutiers scandent : « Pendons Mike Pence ».
Trump en remet une couche
Donald Trump n’a jamais digéré cet affront. Ces derniers jours, l’ex-président américain a publié deux déclarations, répétant que « Mike Pence avait le droit » et « aurait pu renverser l’élection ». L’ex-locataire de la Maison Blanche a ensuite assuré que la commission parlementaire sur l’assaut du Capitole « devrait enquêter sur la raison pour laquelle Mike Pence n’a pas renvoyé les votes