Klaus Kinzler, professeur de civilisation et histoire allemandes à l'IEP de Grenoble, publie « L'islamogauchisme ne m'a pas tué », aux éditions du Rocher. Il revient sur l'affaire qui l'a plongé au cœur de l'actualité il y a un an. Tout commence en décembre 2020 par un vif échange, lors d'une réunion pédagogique, avec une maître de conférence. Leurs points de vue sur la manière par laquelle il faut aborder la question de l'islamophobie divergent. La polémique enfle. Klaus Kinzler se dit victime d'une campagne de diffamation, qui le fait passer pour un professeur d'extrême droite, un harceleur. Parce qu'il a décidé de s'en expliquer dans les médias, sa direction, qui ne l'a jamais soutenu, l'a suspendu. Depuis, un rapport de l'inspection générale, diligenté par le ministère de l'Enseignement supérieur, a, dit-il, constaté le climat de peur que faisait régner une minorité au sein de l'IEP de Grenoble, où la liberté d'expression semble menacée. C'est pour cette raison que Klaus Kinzler a décidé d'écrire un livre : rappeler que « la démocratie et la liberté sont des fleurs fragiles ».

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