Affaire Jubillar : La compagne de Cédric Jubillar est sortie, hier soir, au bout de 36 heures de garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, sans être mise en examen
  • il y a 2 ans
La compagne de Cédric Jubillar est sortie, hier soir, au bout de 36 heures de garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, sans être mise en examen, a indiqué son avocate Maitre Fabienne Bexn. « Madame ressort libre, la garde à vue est levée », a-t-elle déclaré devant la gendarmerie de Gaillac, dans le Tarn (Région-Occitanie).

« La garde à vue s’est très bien passée. La garde à vue est terminée. Les enquêteurs ont exploité tout le temps qui leur est offert par le code de procédure pénale »

Mercredi 15 décembre 2021, un an jour pour jour après la disparition de l’infirmière de 33 ans à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, la nouvelle conjointe du mari, Cédric Jubillar, avait été interpellée mercredi vers 7 h dans sa maison près d’Albi, où elle vit avec son fils, un ami de ce dernier. Cette femme de 44 ans avait été placée en garde à vue dans le cadre d’investigations pour « recel de cadavre ». Jeudi 16 décembre, au matin, sa garde à vue avait été prolongée.

Il y a plusieurs mois, elle avait indiqué à un correspondant de l'AFP avoir rencontré Cédric Jubillar en avril, lors d'une battue de recherche d'indices sur la disparition de Delphine Jubillar. Ils avaient eu une liaison jusqu'au 16 juin, date de l'interpellation du principal suspect dans cette affaire. Depuis, ils correspondent par lettres, chaque semaine.

Cédric Jubillar avait révélé leur liaison en postant une photo d’eux sur son compte Facebook. Elle avait choqué nombre de proches de la disparue.

Delphine Jubillar et son mari étaient en instance de divorce fin 2020. Delphine projetait de refaire sa vie avec un homme vivant à Montauban, dans le département voisin de Haute-Garonne, en instance de séparation lui-aussi. Le mari de l’infirmière avait alors du mal à se faire à l'idée de cette séparation, selon des sources judiciaires.

Il avait appris juste avant la disparition de son épouse qu'elle avait un amant. Cette femme est entendue depuis mercredi, sur commission rogatoire des juges d'instruction pour « recel de cadavre », à la gendarmerie de Gaillac, dans le Tarn, selon une source proche de l'enquête.
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