La mobilisation était en hausse samedi 7 août pour la quatrième journée de manifestations contre le pass sanitaire. Dans la mobilisation parisienne, derrière des profils très variés, la même angoisse sourde : celle de devenir du jour au lendemain, par refus du vaccin, un « citoyen de seconde zone ». « Moi, je bosse dans une mairie et mon élu va me faire la guerre », confie un manifestant non vacciné à un autre. « Moi, j’ai un ami qui a fait un AVC (accident vasculaire cérébral, NDLR) après sa deuxième dose, donc c’est non », lui soutient en réponse l’inconnu, dans une foule bruissant de rumeurs et d’inquiétudes.
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