La dépression a touché près de 11,5 % des français âgés de moins de 45 ans en 2017.

Une IA pourrait détecter la maladie près de trois mois avant son diagnostic par un professionnel grâce aux réseaux sociaux.

L’IA en question a scruté les profils Facebook de 683 volontaires, dont 114 avaient été diagnostiqués en dépression.

Les chercheurs ont ainsi pu isoler certains comportements et marqueurs de langages représentatifs d’un trouble de la santé mentale.

Parmi ces indicateurs, on trouve notamment l’utilisation récurrente de la première personne ainsi que l’emploi d’un vocabulaire associé à la tristesse.

Les personnes sujettes à la dépression seraient plus à même de publier des contenus longs par rapport à la moyenne.

Si l’outil a fait ses preuves, Schwartz désire en faire une sorte de « dépistage du futur » qui pourrait ainsi redorer l’image des réseaux sociaux.