« Sandro, Maje et Claudie Pierlot combinent les codes du luxe et du fast fashion », selon son président

  • il y a 6 ans
Le président du directoire de Sandro, Maje, Claudie Pierlot (SMCP), Daniel Lalonde, a répondu aux questions de l’émission « L’Invité des Echos. » Interview réalisée par Olivier Harmant.

Le groupe SMCP, plus connu auprès du grand public pour ses trois enseignes de mode Sandro, Maje, et Claudie Pierlot, a réalisé plus de 786 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, avec plus de 1.200 boutiques dans 36 pays. « Nous avons un positionnement assez unique. Sandro a été fondé par Evelyne Chetrite en 1984, et sa sœur, Judith Milgrom, a fondé Maje en 1998. Depuis, ce sont des marques qui se développent dans le monde entier dans un positionnement que nous qualifions de « luxe accessible » », explique Daniel Lalonde, le président du directoire. « Cela veut dire que nous prenons les codes du luxe, et nous les combinons avec les codes du fast fashion. »

Ce positionnement place toutefois le groupe en concurrence avec d'autres acteurs sur le marché de la mode vestimentaire. « Notre ambition au sein du groupe SMCP, est de diffuser le chic parisien dans le monde. Avec une telle ambition, il y a très peu de marques concurrentes qui sont aussi pertinentes et désirables », répond Daniel Lalonde.

En octobre, SMCP s’est introduit en Bourse avec un double projet. « Les objectifs ont été atteints. Nous avons valorisé la société, à l’IPO, à 2 milliards d’euros. Nous avons pu désendetter le groupe, et en même temps, trouver les investissements pour poursuivre le développement de nos trois marques. Par exemple, nous investissons entre 80 à 100 magasins nouveaux par année, et nous allons continuer à ce rythme -là dans les prochaines années. »

Lors de l'émission, Daniel Lalonde revient également sur la stratégie globale du groupe SMCP ainsi que sur l'ambition d'atteindre les 900 millions d'euros de chiffre d'affaires à l'international.

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