LE SENTIER DU MYRTE ET DU GENEVRIER depuis le château d'Opoul
  • il y a 7 ans
J’ignore pourquoi mais chaque fois que je vais randonner du côté d’Opoul, la tramontane est déchaînée. Une simple mais troublante coïncidence sans doute. 80, 90, 100 km/h, je ne s ais pas mais une chose est sûre, ça décoiffe. Bon d’accord, je n’ai pas de cheveux mais ce n’est pas une raison ! C’est le cas en ce 5 avril 2017 quand je laisse ma voiture au pied des ruines du château de Salveterra, au bord de la petite route filant vers Périllos. Sur ma carte I.G.N, j’ai dessiné une boucle, laquelle passant par le Serrat de la Murtra, doit m’amener vers Périllos, puis bien après, vers la Vall d’Oriola où paraît-il se trouve un genévrier multi séculaire. A son propos, circulent les chiffres les plus fous. 4 à 5.000 ans pour certains mais au moins 2.000 ans pour les botanistes. Il faut le voir pour le croire, voilà ce je me suis dit quand j’ai appris son existence. Un ancêtre en tous cas, que l’on peut aborder en voiture, mais comme très souvent quand il s’agit de découvrir, ma préférence est allée en priorité vers l’approche pédestre. Il y a donc plusieurs objectifs à cette longue balade que j’intitule assez naturellement le « Sentier du Myrte et du Genévrier », le mot catalan « Murtra » signifiant « myrte », qui comme chacun sait, est une plante aux multiples attraits, médicinaux mais gustatifs aussi, servant par exemple à la confection d’infusions digestives, de liqueurs ou bien à parfumer des viandes en sauce. Je viens d’enfiler mes godillots, d’harnacher mon sac à dos et démarre d’un petit collet séparant les lieux-dits Coma del Mir et Planal del Sorbier, ce dernier étant le premier jalon qu’il me faut franchir sur la carte I.G.N. La tramontane est si forte que parfois je recule au lieu d’avancer, pourtant le chemin que j’emprunte est tout en descente. Ma casquette, que j’ai pourtant pris soin de visser très fort sur ma tête, s’envole très loin derrière moi et je suis déjà contraint de rebrousser chemin pour aller la rechercher. Ce n’est pas tant pour sa valeur, ni pour mes cheveux et encore moins pour ma coiffure, étant plutôt dégarni. Non, je n’ai rien de tout cela, mais à vrai dire, je crains les premiers coups de soleil sur la « cabeza ». A l’instant où je récupère ma casquette, j’en suis presque à me décourager et à deux doigts de faire demi-tour car je me dis que « marcher avec un tel vent toute la journée sera inéluctablement très désagréable ». J’insiste néanmoins....Pour lire la suite, cliquez sur le lien suivant : http://gilbertjullien.kazeo.com/le-sentier-du-myrte-et-du-genevrier-depuis-le-chateau-de-salveterra-op-a132124532
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