Matmatah, c'est une question de génération. Le groupe breton peut se targuer d'avoir écrit un hymne «Lambé an dro» en 1998 avec son fameux «Si aux exams tu t'es planté, viens donc faire un tour à Lambé», repris en chœur dans toutes les soirées étudiantes de l'époque. Les Brestois décrochaient ainsi le jackpot, avec près de 800 000 exemplaires vendus de leur premier album «La Ouache». Dix ans et quatre albums plus tard, la formation bretonne décidait de se séparer.
Il y a quelques mois, après avoir pris l'air, vécu d'autres choses, tenté l'aventure solo pour le chanteur Tristan Nihouarn, Matmatah s'est retrouvé pour une compilation puis un nouvel album.
Et à l'écoute de «Plates coutures», les musiciens semblent s'être quittés la veille, tant le son est mordant, les chansons efficaces, puisant toujours dans le rock électrisant des années 70. Une réussite inattendue, après une si longue absence qui va emmener Matmatah sur les routes, pour une tournée marathon.
A Paris, après avoir rempli l'Olympia en mars, le groupe affiche complet ce mois-ci deux soirs de suite à la Cigale, en attendant le Trianon puis l'Elysée Montmartre en novembre. Avant cela, Matmatah a fait une escale ce jeudi au Parisien pour un live au milieu de la rédaction.

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