Sauvegarde d'un atelier de galochiers à Saint-Hilaire (Allier)

  • il y a 7 ans
Le jeudi et vendredi 6 et 7 avril 2017

Récupération de machines à confectionner les semelles de bois de galoches de l’ancien atelier de la famille GUILLET de Saint-Hilaire (Allier).

Cet atelier a été construit en 1939, par Ernest .GUILLET, où il y a produit environs 1 000 paires de semelles de bois de galoches par semaine. Ses fils Pierre et Jacques, continuerons l'activité jusqu'en 1960, date de la cessation de la production. Les descendants du fondateur ont souhaité que ces machines composant cet ancien atelier soient sauvegardées, en les cédant à la commune de Virieu (Isère). Un héritage patrimonial qui sera conservé et exposé au sein du « Musée de la galoche » de Virieu. Seul lieu de mémoire de la galoche en France.

Ces machines ont été fabriquées par les Ets Guilliet d’Auxerre, elles font partie d’un ensemble de six machines permettant de confectionner les semelles de bois pour galoches. Il s’agit d’un patrimoine industriel rare, surtout en ce qui concerne l’histoire des semelles de bois et celle des galoches.

Ont participé aux opérations de démontage, de récupération et de transport des machines :

Gaby Bouquet de Panissage (Isère)
Daniel Drigeard (sabotier-galochier) à Renaison (Loire)
Louis Fournier de Virieu (Isère)
Patrick Gauthier de Panissage (Isère)
La famille Léomold (descendants du fondateur E.GUILLET) à Saint-Hilaire (Allier)
Michel Rigard de Panissage (Isère)

Pour en savoir plus sur le "Musée de la galoche" et le village de Virieu : www.virieu.fr

La galoche cousine du sabot :
A l’inverse des sabots, taillés dans un seul morceau de bois, la galoche comprenait plusieurs pièces, le dessus en cuir ( la tige) et la semelle en bois, l'ensemble était monté par clouage. Déjà connue des Gaulois, elle fut largement utilisée dans toutes campagnes, jusqu’au milieu du 20ème siècle, avec un point culminant durant la seconde guerre mondiale. Sa fabrication employait des dizaines de personnes dans chaque village de France, puis tout disparut avec la modernité dans les année 1960. Il ne reste désormais de nos jours plus que 10 galochiers (environs) en France .

Quand aux sabotiers, leur nombre ne dépasse pas non plus la dizaine en France. En région "Auvergne-Rhône-Alpes" Daniel Drigeard de Renaison (Loire) et son épouse sont les deux derniers "sabotier-galochier" qui exercent encore cette activité.
Louis Fournier

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