Cette action-vidéo trouvera un écho dans des réalisations ultérieures ; "L'homme rouge", "Spirale", "Chien-ibis" et plus particulièrement dans "Rouge, jaune, bleu". Cet écho est celui de l'INCARNATION. Les personnages de ce repas transgressent la nature. Il existe un accouplement monstrueux entre, d'une part un monde réel représenté par une fonction organique, et d'autre part un monde symbolique , représenté par une répartition irréelle des couleurs (nourritures aux couleurs saturées, personnages gris...) (...) Cette scène n'est pas sans rappeler les cérémonie d'anthropophagie. Comme dans dans le phénomène de capillarité, chacun des corps réunis autour de cette table deviendra monochrome, incarnant la couleur qu'il vient d'absorber. Multiples rapports avec la cène.