Entre la fin des 70's et le début des 80's, "un esprit particulier" a sévi en France et à Paris. Une théorie de groupes post Punk a réinventé, dans un quasi désert médiatique, le rock français en lui offrant élégance et attitude (Marie et les Garçons, Marquis de Sade, Modern Guy, Suicide Romeo,...).
Deux groupes de cette école fugace, Suicide Romeo et Modern Guy, s'étaient séparés après un premier album prometteur. De fait, au sein de cet underground musical de la fin des 70's, splitter était dans l'ordre des choses. Mais le début des 80's était aussi un temps où les musiciens avaient une faim d'expressions nouvelles.
En 1981, Pierre Goddard, chanteur/guitariste de Suicide Romeo, décide donc de travailler ses nouvelles compositions avec Yann Le ker, guitariste de Modern Guy. Il s'agit, pour eux, de s'affranchir du carcan qu'impose le schéma du "groupe de rock" et d'élargir leur univers musical. Le duo sera rejoint plus tard par Guillaume Serp, chanteur de Modern Guy. Selon une ligne directrice, l'album évoquera des villes connues ou fantasmées par les musiciens : Paris, Berlin, Londres, New York, Tokyo, Rome, Hong Kong.
C'est à Rennes au studio DB que le trio enregistre avec le renfort de Hervé Zenouda (batterie, Stinky Toys), Jean François Coen et Philippe Ferin (basse et saxo, Modern Guy), Philippe De lacroix Herpin (saxo, Marquis de Sade), Philippe Le Mongne (basse, Taxi girl, Lizzy Mercier Descloux), Frédéric Goddard (batterie, Suicide Roméo). Deux autres séances d'enregistrement se succèderont au studio Marcadet (Paris) sans aboutir ni à la réalisation d'un mixage définitif ni à une distribution par un label.
L'album avorté s'endormira pendant trois décennies sur le support d'une simple cassette, maintes et maintes fois écoutée, et rendue inaudible avec le temps.
La redécouverte récente et fortuite d'une deuxième cassette, oubliée dans un carton, permet aujourd'hui, grâce à un mastering et l'intéret porté par le label "Etic System", de restituer l'intégralité de cet album. Témoignage "archéologique" de cet underground parisien du début des 80's, cet enregistrement sauvé des limbes garde pourtant la fraîcheur d'un album qui viendrait d'être enregistré.
De la cassette usée au vinyle flambant neuf, la sortie de ce disque fut longtemps improbable. Mais l'attirance de cette musique vers un zest de lumière n'avait-elle pas été gravée dès le départ, sur la bande magnétique à Rennes, en 1981 : S'il fait jour encore...? On peut le croire...car on peut l'écouter aujourd'hui.
Deux groupes de cette école fugace, Suicide Romeo et Modern Guy, s'étaient séparés après un premier album prometteur. De fait, au sein de cet underground musical de la fin des 70's, splitter était dans l'ordre des choses. Mais le début des 80's était aussi un temps où les musiciens avaient une faim d'expressions nouvelles.
En 1981, Pierre Goddard, chanteur/guitariste de Suicide Romeo, décide donc de travailler ses nouvelles compositions avec Yann Le ker, guitariste de Modern Guy. Il s'agit, pour eux, de s'affranchir du carcan qu'impose le schéma du "groupe de rock" et d'élargir leur univers musical. Le duo sera rejoint plus tard par Guillaume Serp, chanteur de Modern Guy. Selon une ligne directrice, l'album évoquera des villes connues ou fantasmées par les musiciens : Paris, Berlin, Londres, New York, Tokyo, Rome, Hong Kong.
C'est à Rennes au studio DB que le trio enregistre avec le renfort de Hervé Zenouda (batterie, Stinky Toys), Jean François Coen et Philippe Ferin (basse et saxo, Modern Guy), Philippe De lacroix Herpin (saxo, Marquis de Sade), Philippe Le Mongne (basse, Taxi girl, Lizzy Mercier Descloux), Frédéric Goddard (batterie, Suicide Roméo). Deux autres séances d'enregistrement se succèderont au studio Marcadet (Paris) sans aboutir ni à la réalisation d'un mixage définitif ni à une distribution par un label.
L'album avorté s'endormira pendant trois décennies sur le support d'une simple cassette, maintes et maintes fois écoutée, et rendue inaudible avec le temps.
La redécouverte récente et fortuite d'une deuxième cassette, oubliée dans un carton, permet aujourd'hui, grâce à un mastering et l'intéret porté par le label "Etic System", de restituer l'intégralité de cet album. Témoignage "archéologique" de cet underground parisien du début des 80's, cet enregistrement sauvé des limbes garde pourtant la fraîcheur d'un album qui viendrait d'être enregistré.
De la cassette usée au vinyle flambant neuf, la sortie de ce disque fut longtemps improbable. Mais l'attirance de cette musique vers un zest de lumière n'avait-elle pas été gravée dès le départ, sur la bande magnétique à Rennes, en 1981 : S'il fait jour encore...? On peut le croire...car on peut l'écouter aujourd'hui.
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