Au Jardin de Mai l’Enchanté La brillance de l’aube paraît A travers la brume matinal Déployant ses volutes précieux. La nuit frileuse laisse traîner Des lambeaux de sa robe d’opale . Dans un frémissement soyeux La brume glisse dans la clarté Timide émanant du levant… Des reflets de nacre argentée Flottent sur le jardin endormi, Révélant dans un halo tremblant Le doux chant des multitudes En paysage de Féeries ! Dans le silence de la clairière La brume en vagues s’évanouit . Un foisonnement de lumière Dissipe les bribes de la nuit Tandis que dans la solitude La hulotte ferme ses yeux d’or Jaillit l’éclatante aurore ! Jeanne Chanteplume.
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