Serge Hefez, psychiatre spécialiste du VIH
- il y a 16 ans
Entretien après l'émission de radio Survivre au sida avec Serge Hefez, psychiatre, devenu spécialiste du VIH par engagement militant et intellectuel.
Il résume l'objet du débat à l'émission: «On a parlé de beaucoup de choses! On a parlé de 20 ans d'épidémie, c'est pas mal. Mais ça se centrait autour des messages autour de cette connaissance qu'on commence à avoir d'un risque nul, ou en tout cas diminué, lorsqu'une personne a une charge virale indétectable depuis au moins six mois, sans IST et dans un couple stable. On a parlé de la façon de percevoir et diffuser cette information...»
Comment réagit-il à l'échange dans le débat? «J'ai entendu plus fortement et émotionnellement, alors que je le percevais déjà, à quel point effectivement ça pouvait être à la fois une souffrance et un espoir. Autour d'une information comme celle-là, se transforme la perception des personnes séropositives, de l'épidémie et de la vie des couples qui sont dans cette situation...»
Petit échange en guise de conclusion autour de la possibilité, pour la première fois dans l'histoire de l'épidémie, de transformer le regard sur les personnes séropositives, non plus comme des contaminateurs potentiels mais, véritablement, comme les premiers acteurs de la prévention.
Il résume l'objet du débat à l'émission: «On a parlé de beaucoup de choses! On a parlé de 20 ans d'épidémie, c'est pas mal. Mais ça se centrait autour des messages autour de cette connaissance qu'on commence à avoir d'un risque nul, ou en tout cas diminué, lorsqu'une personne a une charge virale indétectable depuis au moins six mois, sans IST et dans un couple stable. On a parlé de la façon de percevoir et diffuser cette information...»
Comment réagit-il à l'échange dans le débat? «J'ai entendu plus fortement et émotionnellement, alors que je le percevais déjà, à quel point effectivement ça pouvait être à la fois une souffrance et un espoir. Autour d'une information comme celle-là, se transforme la perception des personnes séropositives, de l'épidémie et de la vie des couples qui sont dans cette situation...»
Petit échange en guise de conclusion autour de la possibilité, pour la première fois dans l'histoire de l'épidémie, de transformer le regard sur les personnes séropositives, non plus comme des contaminateurs potentiels mais, véritablement, comme les premiers acteurs de la prévention.