Avec Sarkozy, l'insulte n'est plus un problème ! Un style
  • il y a 16 ans
ANALYSE :
- Ah non ! Touche-moi pas ! (une insulte, ça ? non, familiarité…)
- Casse-toi, alors ! (Sarkozy est le 1er à insulter le visiteur !!!)
- Tu m'salis !!! (riposte du visiteur…)
- Casse-toi alors pauvre con, va… (Sarkozy en remet une couche !!!

Valérie Pécresse évoque, elle, sur Canal +, un «geste d'agacement dans une bousculade», qui ne permet de «porter un jugement ni sur la personnalité ni sur l'attitude d'un chef de l'Etat». Pour la ministre de l'Enseignement supérieur, pas de quoi en faire «une polémique».

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, estime quant à lui qu'on «n'a pas le droit dans ce pays d'humilier le président de la République». Et critique «ce sytème qui est complètement insensé, où on ne retient que cinq secondes de cette visite au Salon de l'Agriculture»

Même réaction pour Rachida Dati. Invitée de RTL, la Garde des Sceaux a refusé de parler de l'incident, se bornant à répéter que «les Français sont attentifs à ce que fait Nicolas Sarkozy». Quant à Michel Barnier, qui était l'invité d'Europe 1 lundi matin, il estime que le président a répondu «d'homme à homme» à quelqu'un qui «l'agressait verbalement».

Pour le président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé, «cette histoire a pris une ampleur anormale». Et d'estimer que «les portables, les webcams sont partout et donc, il faudra en tenir compte à l'avenir».

Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, a quant à lui loué le «calme» et la «sérénité» de Nicolas Sarkozy. Pour lui, le visiteur qui a invectivé le chef de l'Etat n'est «pas là par hasard». Et le secrétaire d'Etat d'assurer qu'à la place du président, il aurait peut-être «mis une baffe» à l'homme.
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