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  • 02/03/2014
David Camara, député de la NGR, président de la commission environnement de l'Assemblée nationale:
«La NGR était dans cette opposition pour finaliser la transition, une fois cette transition ayant lieu, nous sommes conséquents avec nous-mêmes, la NGR n’est plus de l’opposition.
Madame Nadjette fait partie de ces genres de personnes, comme il en existe beaucoup à Conakry; vous venez avec un partie politique; c’est des gens qui viennent vous voir pour vous dire qu’ils ont dix-mille, cinquante-mille personnes derrière eux; qu’ils veulent chercher à faire affilier à votre parti; mais quand ça vient vous trouver, ça vient vous trouver avec un budget faramineux, pour organiser des tournois de football à votre honneur, et des manifestations etc. Déjà au premier tour de l’élection présidentielle, le président Abé Sylla a eu à perdre entre 15 mille et 20 mille dollars au niveau de cette femme. A l’occasion de l’élection législative, il semblerait que cette dame est venue présenter un budget de presque 1 milliard GNF au président Abé, pour lui dire que si Abé mettait ces moyens à sa disposition; elle était capable de livrer Kaloum à Abé Sylla.
Certaines indiscrétions m’auraient fait savoir que voilà une femme qui en fait, n’a jamais milité pour la NGR; on m’a dit que cette dame a toujours milité pour l’UFR. Elle a dit dans la cour d’Abé Sylla que pendant ces élections, elle n’allait pas voter pour le candidat d’Abé Sylla, mais pour Baidy Aribot.
Le rapport de l’opposition avec la mouvance présidentielle:
Vous qui vivez aux Etats-Unis, vous voyez la virulence avec la laquelle les campagnes se déroulent ici, mais une fois les élections terminées, une fois que le verdict est tombé; le perdant qui a reconnu ou qui reconnait la victoire du gagnant s’efface; vous ne l’entendez plus; le cas de Mitt Romney est un exemple vivant et frappant; un adversaire féroce pour Obama; mais depuis que les élections aux Etats-Unis sont terminées; qui entend parler Mitt Romney ? Qui voit Mitt Romney ? Bien gagné ou mal gagné, personne ne vous force à reconnaitre sa victoire; si vous reconnaissez sa victoire; laissez le travailler; donnez lui la chance de travailler.
Sur le cas de Cellou Dalein Diallo- Abe Sylla:
Dès le lendemain de l’élection présidentielle, pour expliquer son échec, tout le monde a vu Cellou Dalein disant que ses partenaires ne se sont pas bien mouillés; il a cité Sidya, il a cité Abe Sylla. Je ne sais pas ce que Sidya a fait, ça ne m’intéresse pas; mais Abé a brillé de tous les feux; les principaux intervenants, c’est Faya et moi-même; accuser Abé qu’il ne s’est pas bien mouillé, je dis que c’est une insulte, c’est injuste.

Abé a dépensé des fortunes pour les manifestations de l’opposition; il a envoyé en une seule fois, plus de 70 millions de GNF pour soutenir une des manifestations que l’opposition devait organiser. Abé faisait partie du G5; les plus gros bailleurs de fonds de cette opposition; chaque fois que l’opposition organisait; on dit, Abé ne vous en faites pas, lui si on l’appelle, il paye toujours; c’est l’étiquette qu’il a eue dans cette opposition; mais ce que nous avons remarqué; c’est que, quand il s’agit de lui prendre son argent; on le connait comme opposant; mais dès qu’on a pris son argent, Abé n’est plus opposant, il fait partie de la mouvance.

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Cellou m’a dit qu’il demande à Abé de fusionner la NGR avec l’UFDG, j’ai répondu que la NGR n’est pas un parti à vendre. Cellou me dit que la NGR n’a plus de militants; c’est lui m’a informé que, le Dr Faya Millimouno allait quitter la NGR trois mois avant la démission de Faya Millimouno; et qu’il va falloir qu’il revoit sa position vis-à-vis de la NGR.
Sur le cas de Sidya Touré et Abé Sylla:
Sous la pression des dignitaires de la Basse Côte, Abé Sylla était prêt à fondre la liste de la NGR dans la liste de l’UFR au nom de l’unité de la Basse Guinée; comme ça vous n’aurez peut-être plus entendu parler la NGR. Mais Abé a dit qu’il va se présenter à Kindia; il m’envoie chez Sidya; de Bruxelles à Paris, j’ai pris trois heures, il me dit je ne peux plus t’accorder que 15 minutes, j’ai des obligations; je lui parle de notre candidature à Dubréka, il me dit quoi ? C’est moi le premier à Dubréka au premier tour des élections présidentielles; dis à Abé qu’il n’est pas question; je lui ai dit monsieur le président, vous vous êtes entendus que dans le cadre de ces élections, la Basse Côte serait réservée à vous et à Abé, et que Cellou s’abstenait de présenter un candidat en Basse Guinée; comment vous refusez Dubréka à Abé; Sidya de rajouter, attention même Kindia, c’est moi qui vous défend chez Cellou, parce que même Kindia c’est Cellou qui est premier.
Fin de course, Cellou n’a pas gagné à Kindia, Abé n’a pas gagné à Kindia.
Sidya n’a pas gagné à Dubréka, Abé n’a pas gagné à Dubréka»

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