Quand la preuve d'un viol dépend d'un seul poil... Imaginez une femme qui dépose plainte pour viol. Selon elle, l'agression s'est déroulée plus de six mois auparavant. Mais il lui a fallu tout ce temps pour trouver le courage de le dénoncer. Le problème pour les enquêteurs, c'est de parvenir à remonter la trace de l'histoire en dépit de l'ancienneté des faits... Impossible ? Pas du tout ! En tout cas pas pour la police scientifique... Tout comme peuvent le faire les personnages de détectives que l'on voit à l'oeuvre dans certaines séries TV, les vrais experts du crime en Belgique sont capables de découvrir des éléments incroyables au départ d'indices tellement infimes qu'ils paraissent dérisoires. Par exemple prenez un cheveu. Un seul. Eh bien c'est fou ce qu'il peut « parler » ! On peut notamment y détecter la présence, ou non, d'une drogue jusqu'à plusieurs mois après sa consommation, qu'elle soit volontaire ou pas... Une information bien évidemment capitale pour vérifier des accusations et orienter une investigation policière.
Tout l'art est dans la mise en plis Certains artistes ont une âme de scientifiques. Et vice versa ! En particulier les extraordinaires spécialistes de l'origami. Vous savez ? Ceux qui font des cocottes en papier. Enfin des cocottes, pas vraiment en réalité. Car les grands champions de l'origami sont capables de réaliser des objets ahurissants ! A partir d'une simple feuille de papier, et sans jamais rien lui enlever ni lui ajouter, ils parviennent rien qu'en la pliant dans tous les sens à lui donner des formes aussi complexes qu'un insecte ou un nain de jardin, en trois dimensions. Par quel miracle ? Celui de la science. Car quand on y regarde de plus près, pratiquement tout ce qui nous entoure est plié. Depuis l'airbag de nos voitures jusqu'aux protéines et notre ADN. Alors oui : l'origami est à la fois un art, une science et un univers surprenant...
Voulez-vous une peau d'araignée ? On n'arrête décidément pas l'imagination humaine.
