Contamination VIH-VHC en Prison : l'Etat est responsable. Pour la mise en place de programmes d'échanges de seringues en milieu carcéral.
20 ans après la Suisse, 15 ans après l'Allemagne et l'Espagne, après la Biélorussie, la Moldavie et le Kirghizstan.Tout est en place pour expérimenter le premier programme d’échange de seringue en France
Le collectif Inter-Associatif TRT-5 a été associé à la mise en oeuvre des études PREVACAR(DGS/INVS) et PRI2DE (ANRS) qui confirment la situation sanitaire dramatique des prisons françaises :
•une prévalence du VIH de 2% (10 fois supérieure à la population générale); 28,4 % des personnes sont au stade Sida
•une prévalence de l'hépatite C de 4,8% (4 à 5 fois supérieure à la population générale) •des pratiques d'injection à haut risque liées à la présence de seringues en prison
Des mesures efficaces de réduction des risques existent. En France, les programmes d'échanges de seringues en milieu libre ont été implantés à titre expérimental dès 1989 et ont largement montré leur efficacité sur la prévention de la transmission du VIH et des hépatites.
Ces dispositifs ne bénéficient pas aux personnes détenues malgré les nombreux avis d'experts et les principes consacrés par le législateur garantissant la qualité, la permanence et la continuité des soins aux personnes détenues dans des conditions équivalentes au milieu libre.
Des programmes d'échanges de seringues en milieu carcéral ont été expérimentés dans de nombreux pays et n'ont pas entraîné de recrudescence de la consommation de drogue, ni provoqué d'incidents de sécurité liés à la détention de seringues.
TRT-5 a pour missions de faire valoir les besoins et de défendre les intérêts des personnes infectées par le VIH auprès des acteurs du système de recherche et de prise en charge médicale.
Associations membres : Actions traitements, Act UP-Paris, Act Up- Sud-Ouest, Aides, Arcat, Dessine -Moi un Mouton, Sida-Info-Service -Nova Dona, Sol En Si