nicolas mOuvement
@stupefiantimage
Cinéma vivant ?
« L'Asie a connu des dispositifs mixtes, comme le benshi japonais,
qui tout à la fois mimait, criait et commentait le texte du film.
Même aujourd'hui, rien ne nous empêche d'imaginer le raffinement
auquel pourrait prétendre le cinéma ainsi disjoint, lézardé,
donné à voir et à entendre sur deux scènes à la fois. »
Serge Daney
Le Stupéfiant Image est une compagnie dont les spectacles mettent en relation arts de la scène et images projetées par le vecteur de la musique et de la parole.
Si l'art du boniment a aujourd'hui disparu de la mémoire collective, il a pourtant accompagné l'histoire des projections lumineuses pendant plus de trois siècles (théâtre d'ombre, lanterne magique...) jusqu'à la naissance du cinématographe dont il fut le zélé promoteur.
Les intérêts d'une industrie en plein essor, conjointement aux besoins d'autonomisation d'un nouvel art, ont eu raison du bonimenteur, cet électron libre, inventif et indiscipliné.
Dorénavant le flux continu de l'information se substitue à l'empreinte de l'être tracée dans la matière. Les interfaces multimédia de diffusion, de communication, et même d'interactions physiques se multiplient : le village globalisé pose la question de la médiation dans notre rapport aux autres et au monde.
Ressusciter le bonimenteur aujourd'hui ombrage la projection et parasite nos perceptions...
« L'Asie a connu des dispositifs mixtes, comme le benshi japonais,
qui tout à la fois mimait, criait et commentait le texte du film.
Même aujourd'hui, rien ne nous empêche d'imaginer le raffinement
auquel pourrait prétendre le cinéma ainsi disjoint, lézardé,
donné à voir et à entendre sur deux scènes à la fois. »
Serge Daney
Le Stupéfiant Image est une compagnie dont les spectacles mettent en relation arts de la scène et images projetées par le vecteur de la musique et de la parole.
Si l'art du boniment a aujourd'hui disparu de la mémoire collective, il a pourtant accompagné l'histoire des projections lumineuses pendant plus de trois siècles (théâtre d'ombre, lanterne magique...) jusqu'à la naissance du cinématographe dont il fut le zélé promoteur.
Les intérêts d'une industrie en plein essor, conjointement aux besoins d'autonomisation d'un nouvel art, ont eu raison du bonimenteur, cet électron libre, inventif et indiscipliné.
Dorénavant le flux continu de l'information se substitue à l'empreinte de l'être tracée dans la matière. Les interfaces multimédia de diffusion, de communication, et même d'interactions physiques se multiplient : le village globalisé pose la question de la médiation dans notre rapport aux autres et au monde.
Ressusciter le bonimenteur aujourd'hui ombrage la projection et parasite nos perceptions...