sissilb
@sissilb
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Tandis qu’vous, hommes politiques, prêtr’s, pasteurs, rabbins,
Votre but, c’est l’or, le butin !
Ils ont les mains blanches,
Les mains maquillées,
Ils ont les mains blanches,
Par la honte souillées.
Ca sent le tartuffe, l’avare, le gripp’sous
Voilà c’squ’on appelle des mains de filou !
Voyez donc ces hommes politiques,
Vrais paillasses à gueule tragique,
Qui pour aller au Parlement
Au peuple font du boniment :
J’vous promets les r’traites ouvrières,
J’vous promets la fin d’vos misères,
Ils se votent d’abord et comment !
Pour eux-mêmes quarante-et-un francs !
Ils ont les mains blanches,
Les mains maquillées,
Ils ont les mains blanches,
Par la honte souillées.
Ca sent le roublard, ça sent le malin,
Voilà c’qu’on appelle un poil dans la main !
Voyez donc cette foule tapageuse,
Que’qu’ fois gaie, souvent malheureuse,
Oui ce sont de brav’ouvriers,
C’est la masse des sacrifiés.
Ils reviennent du bagne de l’usine,
Ils sont pales, ils ont mauvaise mine,
Hommes et femmes, vrais gueux, meurt-de-faim
Qui engraissent un tas de coquins !
Leurs mains n’sont pas blanches,
Ils ont travaillé,
Leurs mains n’sont pas blanches,
Elles sont meurtries, broyées.
Ca sent le courage, la force et l’honneur,
Voilà c’qu’on appelle des mains d’travailleurs !
Votre but, c’est l’or, le butin !
Ils ont les mains blanches,
Les mains maquillées,
Ils ont les mains blanches,
Par la honte souillées.
Ca sent le tartuffe, l’avare, le gripp’sous
Voilà c’squ’on appelle des mains de filou !
Voyez donc ces hommes politiques,
Vrais paillasses à gueule tragique,
Qui pour aller au Parlement
Au peuple font du boniment :
J’vous promets les r’traites ouvrières,
J’vous promets la fin d’vos misères,
Ils se votent d’abord et comment !
Pour eux-mêmes quarante-et-un francs !
Ils ont les mains blanches,
Les mains maquillées,
Ils ont les mains blanches,
Par la honte souillées.
Ca sent le roublard, ça sent le malin,
Voilà c’qu’on appelle un poil dans la main !
Voyez donc cette foule tapageuse,
Que’qu’ fois gaie, souvent malheureuse,
Oui ce sont de brav’ouvriers,
C’est la masse des sacrifiés.
Ils reviennent du bagne de l’usine,
Ils sont pales, ils ont mauvaise mine,
Hommes et femmes, vrais gueux, meurt-de-faim
Qui engraissent un tas de coquins !
Leurs mains n’sont pas blanches,
Ils ont travaillé,
Leurs mains n’sont pas blanches,
Elles sont meurtries, broyées.
Ca sent le courage, la force et l’honneur,
Voilà c’qu’on appelle des mains d’travailleurs !