J’accumule des séquences prisent quotidiennement avec un smartphone. C’est souvent lors de mes déplacements que je glane textures, mouvements et scènes. Dans la phase de montage, je les assembles bout à bout, ce qui produit une longue séquence. Cette longue séquence me permet de visualiser pour de bon, un récit que je me suis fait mentalement lors de la période de captation, période qui peut durer un à deux mois. Ça serait comme ramasser des morceaux de phrases qui produiraient un texte une fois collées entre elles. L ’agencement des images sont donc organisées chronologiquement, ce qui donne à la séquence finale, un air de journal intime vidéo.