1 mètre 52, née à Brest, un IMC criant au scandale, on ne peut pas dire que je parte sur de bonnes bases pour jouer au rugby. A treize ans, lorsque j’annonce triomphante à ma mère que je lâche la gym pour ce sport de contact, je me prends une sacrée veste : «la gym ce n’est pas si mal tu ne trouves pas?». Heureusement mon rugbyman de père m’a tout appris. Le tee, les passes, le stade, le maul et la mêlée. Une femme qui parle et pense rugby, ça peut paraître étrange, et pourtant c’est ce que je m’apprête à faire.