Afif Taian Longa el aoud

  • il y a 17 ans
composition magnifique
je cherche le nom de ce takasim composé a partir de diferent maquamat si quelqu'un le connait
c'est air est souvent joué par les oudistes ,je l'ai entendu par un joueur turque aussi ,mais je ne connais pas le nom du mode utilisé dans cette improvisation .

wikipedia :
Histoire [modifier]

La musique arabo-andalouse est ramenée, au Maroc et en Algerie, par les Maures expulsés de l'Espagne redevenue catholique en 1492 lors de la Reconquista[1]. Elle s'est développée dans toute l'Algérie, notamment avec la contribution de la communauté juive, et s'est étendue à tout le Maghreb.

École musicale maghrébine [modifier]

Elle est l'héritière d'une longue tradition musicale transmise au IXe siècle de Bagdad (alors capitale des Abbassides) à Cordoue et Grenade[2]; tradition profondément remaniée à la même pédiode probablement par Abou El Hassan Ali Ben Nafiq qui gagna le surnom de Ziryab qui crée à l'époque les bases de la musique arabo-andalouse actuelle. La nouba devient à cette époque le terme qui désigne la forme d'interprétation.

École musicale syro-égyptienne [modifier]

Au IXe siècle, cette école reprend la musique connue en Égypte et au Proche-Orient sous une forme de prosodie réformée appelée muwashahat. Celle-ci introduit une nouvelle forme musico-poétique soutenue par de longues suites modales qui regagne le Machrek. Le muwashahat peut désigner un chant soliste ou de chœur qui repose sur des psaumes ou des poèmes. En Égypte, le daour fait son apparition au début du XIXe siècle. Cette forme permet à un chanteur d'être accompagné par un takht, une chorale et un ensemble musical.

Instruments de musique [modifier]

Les instruments utilisés dans un orchestre typique de musique arabo-andalouse sont :

* le riqq : le tambourin arabe qui est l'instrument maître de l'orchestre dans le sens où c'est celui qui est joué par le musicien tenant lieu de « chef d'orchestre » (notion qui n'existe pas en musique arabe), c'est-à-dire qui donne le rythme à l'ensemble.
* la darbouka : instrument de percussion, en bois d'olivier ou en poterie, couvert d'une peau de mouton, de chèvre ou de poisson que l'on chauffe avant utilisation pour la tendre. Plus récemment, des modèles en aluminium recouvert de plastique ont fait leur apparition.
* l'oud : le luth arabe
* le rebec (ou rabāb) : le violon arabe
* le nay : flûte en roseau, à six ou sept trous, soufflée par le coté de la bouche
* le qanûn : instrument à cordes joué à plat et ressemblant à la cithare