Comment lire aujourd’hui un passage de l’Écriture ?
- il y a 13 ans
Jeudi Théologie 13 octobre 2011
Par le Père Denis Dupont-Fauville.
Commençons par un petit exercice :
Un scribe demanda à Jésus « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. » (Mc, 12, 28-30).
À la question « Quel est le premier de tous les commandements ? », l’habitude nous fait souvent répondre : « Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… » Ce faisant, nous montrons que nous n’avons pas lu attentivement le passage. Comble de l’ironie, nous n’avons pas écouté véritablement ce Dieu qui nous interpelle précisément ainsi : « Écoute ! » Peut-on aimer sans d’abord écouter ?
Si l’écoute, c’est-à-dire la disposition à recevoir comme toujours neuve la parole de Dieu, forme une condition sine qua none de la lecture de l’Écriture, elle ne suffit cependant pas pour aborder et pénétrer certains passages. Comment faire pour ne pas s’enliser ? Le propos sera moins de donner une méthode (on présentera cependant des techniques juives d’exégèse et de transmission de la Parole) que quelques convictions de fond, partagées par les millions, les milliards d’hommes qui, depuis 3000 ans, portent ce message et en vivent.
Par le Père Denis Dupont-Fauville.
Commençons par un petit exercice :
Un scribe demanda à Jésus « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. » (Mc, 12, 28-30).
À la question « Quel est le premier de tous les commandements ? », l’habitude nous fait souvent répondre : « Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… » Ce faisant, nous montrons que nous n’avons pas lu attentivement le passage. Comble de l’ironie, nous n’avons pas écouté véritablement ce Dieu qui nous interpelle précisément ainsi : « Écoute ! » Peut-on aimer sans d’abord écouter ?
Si l’écoute, c’est-à-dire la disposition à recevoir comme toujours neuve la parole de Dieu, forme une condition sine qua none de la lecture de l’Écriture, elle ne suffit cependant pas pour aborder et pénétrer certains passages. Comment faire pour ne pas s’enliser ? Le propos sera moins de donner une méthode (on présentera cependant des techniques juives d’exégèse et de transmission de la Parole) que quelques convictions de fond, partagées par les millions, les milliards d’hommes qui, depuis 3000 ans, portent ce message et en vivent.