MOZAMBIQUE MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUERIR

  • il y a 13 ans
Au printemps 2000, de graves inondations touchaient le Mozambique : 800 morts et des millions de sans-abris.

A l'époque, une femme s'était réfugiée dans un arbre et avait mis au monde une fille. Sofia et sa petite Rosita étaient devenues symbole du refus de la fatalité.

Dès lors, pour faire face aux calamités naturelles, les autorités ont décidé de réagir et ont créé l'institut de gestion de catastrophe (INGC). Son slogan : "Mieux vaut prévenir que guérir".

Dix ans plus tard, la situation ne s'est pas améliorée. Pas une année sans tempêtes tropicales ou cyclones, pas une année non plus sans sécheresse.

Du Sud au Nord, tout au long des 2500 kilomètres de côtes, les dégradations sont partout visibles. Erosion côtière à Maputo, la capitale ; inondations chroniques à Beira, la deuxième ville du pays ; disparition pure et simple d'îles à Angoche et enfin, menaces sur le patrimoine historique laissé par la colonisation portugaise à Ilha...

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