Sale temps pour la planète - Saison 5 - Mozambique : Mieux vaut prévenir que guérir

  • il y a 11 ans
Printemps 2000, de graves inondations touchent le Mozambique. On dénombre 800 morts et des millions de sans-abris. A l’époque, une femme s’était réfugiée dans un arbre et avait mis au monde une fille. Sofia et sa petite Rosita étaient devenues symbole du refus de la fatalité.

Dès lors, pour faire face aux calamités naturelles, les autorités décident de réagir avec la création de l’institut de gestion de catastrophe (INGC). Son slogan : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Dix ans plus tard, le pays panse toujours ses plaies. Il faut dire qu’il est l’un des plus exposé aux risques naturels. Pas une année sans tempêtes tropicales ou cyclones, pas une année non plus sans sécheresse.

Du sud au nord, tout au long des 2500 kilomètres de côtes, la vulnérabilité est partout visible. Erosion côtière à Maputo, la capitale ; inondations chroniques et incursions marines à Beira, deuxième ville du pays ; disparition pure et simple d’îles à Angoche entraînant des déplacements incessants de population ; menaces sur le patrimoine historique laissé par la colonisation portugaise à Ilha de Mozambique.

Au Mozambique, pays pauvre, tout reste encore à faire. Mais il y a une prise de conscience et c’est peut-être là, un premier pas vers la guérison.

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