« Au bout du chemin il y eut la lumière et les visages amis Tant de routes sous les nuées, nuages, orages, paysages Ruissellent et irriguent les fleuves charriant mes esprits Les vies arides s’aspirent au travers des corps sans âge Les dos qui ploient sous les douleurs sous les sueurs, Le désir s’enlace aux lacs profonds d’une nuit glaciale Où grondent les terres écorchées, enracinées d’ampleur Éreintées en cascade du souffle des rizières domaniales Nul ne sait Nul ne voit Et de sentir les gens qui transpirent Et de lécher les eaux qui s’évaporent Du principe granitique Il n’y a qu’un pas Aux particules cendrées Il y a mille morts Seul d’une entaille éblouissante Une lueur, un visage, un instant Tant d’éclats dispersés dans le paysage. »