Procès du 13 novembre : Salah Abdeslam affirme avoir renoncé à "activer" sa ceinture d'explosifs
  • il y a 2 ans
Salah Abdeslam, le principal accusé dans l'attentat du 13 novembre, a été interrogé sur le fond pour la première fois depuis l'ouverture du procès début septembre.

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Les victimes des attentats et leurs proches trouveront-ils dans ces mots les contours des réponses à leurs douloureuses interrogations ? Salah Abdeslam, l'accusé principal dans le procès pour l'attentat du 13 novembre, a été interrogé mercredi sur le fond de l'affaire pendant deux jours. "Je n'ai tué personne, je n'ai blessé personne", a précisé l'accusé au début du procès. Avant d'ajouter plus tard qu'il avait renoncé à "ouvrir" sa ceinture explosive. Quand deux théories sur le principal accusé coexistent, les mots qui comptent évidemment dans le débat : A-t-il été victime d'un défaut d'activation de son appareil, ou a-t-il volontairement renoncé à le déclencher ? ?

C'est la première fois depuis le début du procès début septembre que le seul membre survivant du commando qui a tué 130 personnes à Paris et Saint-Denis se voit faire un discours circonstancié. "Je suis calomnié depuis que ça a commencé", a déploré Abdeslam, qui a de nouveau revendiqué être membre du groupe Etat islamique (EI).

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Dans les affaires de terrorisme, a déclaré Salah Abdeslam, "les peines sont extrêmement sévères". "Je comprends que la justice veuille donner l'exemple", mais cela envoie un "message", a-t-il poursuivi. « À l'avenir, quand un type montera dans le métro ou le bus avec une valise pleine de 50 kg d'explosifs et se dira au dernier moment je vais reculer, il saura qu'il n'a aucun droit ou nous l'enfermer ou le tuer l'a tué", a encore dit le principal prévenu.

Période avant septembre 2015

Son premier interrogatoire sur les faits depuis le début du procès le 8 septembre est prévu sur deux jours. Il ne sera interrogé que sur la période avant septembre 2015. Le tribunal interrogera notamment Salah Abdeslam, connu comme un "fêtard" et amateur de casinos et de boîtes de nuit, sur son virage vers l'activisme.

vidéo. 13 novembre 2015 Procès pour voies de fait : Salah Abdeslam "joue le gentil garçon"

Début 2015, son frère Brahim (le futur tueur des terrasses de Paris) est resté en Syrie, et son ami Abdelhamid Abaaoud serait le coordinateur des attentats de Paris, et sa voix devrait également être entendue. Le tribunal devrait également s'efforcer de démêler Salah Abduslam lui-même lors d'un mystérieux voyage en Grèce l'été suivant avec l'un de ses coaccusés.

Il est resté quasiment muet pendant l'enquête, mais s'est exprimé à plusieurs reprises depuis le début du débat, notamment pour se défendre de l'attentat. Deux des 14 accusés ont exercé leur droit au silence depuis le début de leur procès à la mi-janvier. L'un des Suédois, Oussama
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