Entre 1980 et 1990, la CODIL changera 5 fois de mains avec à chaque fois des soupçons de malversations financières et de blanchiment. En 1984, Stefano Casiraghi devient Président de la CODIL. Il se retrouve au Conseil d'Administration d'une autre société trouble en compagnie de Mario Contini, financier italien cité dans le rapport D'Aubert sur l'implantation de la Mafia en France.
Durant cette période (en fait jusqu'à fin 1989), le directeur de la société est un Turinois du nom d'Alberto Caprotti. Ce dernier est cogérant de la Société Civile Immobilière Interiles (majoritaire à la CODIL en 1988 et 1989). L'adresse sociale de cette SCI, à Monaco, est la même que deux autres sociétés : la première a pour gérants deux italiens cités dans le rapport parlementaire anti-mafia, tandis que la deuxième appartenait aux frères Galasso (bras-droits de Carmine Alfieri, un des chefs de la Camorra). Ces entrelacs de sociétés favorisent tous les trafics financiers…