Interview de Mohamed Yahya OULD HORMA, président du Conseil national de régulation de Mauritanie (11 avril 2014)
  • il y a 9 ans
C’est à la fin des années 90 que les pouvoirs publics mauritaniens s’engagent dans une politique sectorielle active en matière de télécommunications et d’accès aux TIC. En 2001, l’opérateur historique Mauritel perd son monopole sur les communications mobiles et l’internet. En 2004, le monopole sur la téléphonie fixe est à son tour levé. Bilan de cette décennie d’ouverture à la concurrence : trois opérateurs privés se partagent le marché et les télécommunications atteignent un taux de pénétration de plus de 90% (contre 73% en 2009, 51% en 2007), essentiellement grâce aux communications mobiles. « Nous avons connu une véritable ruée sur le téléphone mobile, la population étant essentiellement nomade », explique Mohamed Yahya Ould Horma, qui préside, depuis le 20 février, le conseil national de la régulation. Avec un taux de pénétration mobile de 90% (3% pour le fixe), la Mauritanie affiche aujourd’hui la 2ème télé-densité mobile de la sous-région, derrière le Maroc. Interview.