Jean-Michel Truong
  • il y a 9 ans
Conférence de Jean-Michel Truong organisée par "La liberté de l'esprit" en partenariat avec l’association de prospective Futurouest à Quimper le 4 décembre 2014

Jean-Michel TRUONG stigmatise l’incapacité des pouvoirs publics, mais il secoue aussi les entreprises – surtout les grandes – où les gains financiers remplacent trop souvent une politique industrielle digne de ce nom. Fort de son expérience internationale, il fait des propositions novatrices, comme celle de « reprendre » les 200 milliards d’euros attribués annuellement par l’Etat aux entreprises pour les (re)donner aux citoyens sous forme de dots que ceux-ci utiliseraient pour financer de vrais projets d’avenir et de coopération.

Jean-Michel Truong a été chercheur, directeur de PME en intelligence artificielle. Essayiste et romancier en science fiction, il a notamment publié « Reprendre - Ni sang ni dette » (Editions Le No Man’s Land,‎ Paris, 2013), qui a obtenu le Prix de l’Impertinence en 2013.

Les politiques économiques sont écartelées entre le soutien à la demande (par une augmentation du pouvoir d’achat) et une politique des aides publiques pour soutenir l’activité des enterprises, le plus souvent sans véritable contrepartie.

Par ailleurs, l’argument de la dette publique alimente ou justifie des restrictions budgétaires (au niveau de l’Etat comme des collectivités), au risque de malmener les équilibres sociaux.

Avec Jean-Michel Truong nous avons cherché à mieux comprendre les questions liées aux politiques publiques dans le domaine économique et social :

- Quelles sont les marges de manoeuvre des pays occidentaux (dont la France) pour éviter la récession et retrouver la prospérité économique et sociale ?
- Comment réorienter les politiques publiques en direction des entreprises pour associer les citoyens-contribuables à leur avenir (en termes d’emplois comme de revenus ou d’aides sociales) ?

- Si les vieilles recettes peinent à faire preuve de leur efficacité, peut-on imaginer de nouveaux moyens d’intervention, plus en phase avec les besoins fondamentaux et la nécessaire cohésion sociale ?
Recommandée