ousama

Famille ou amis, je ne sais plus à qui me fier.
Mon existence est regrettée pour une grande vie sacrifiée,
les mots dépassent les pensées, on en vient à en découdre
parce qu’on sème la haine, périme aussi vite qu’un coup de foudre.
On s’efforce de résoudre les problèmes, mon rho doute qu’ils reviennent telle une césarienne qui se réouvre qu’il faut recoudre.
Seul au monde, ce pourquoi,quand la nuit tombe, je prends le périf’ pour rien, essaie en vain de joindre mes potes sur messagerie.
Je sors à la première porte, je reviens sur mes pas.
Pourquoi ce qu’on donne, on ne le reçoit pas ?
Déteste-moi pour ce que je suis, ne m’aime pas pour ce que j’aspire pas être.
Je suis déjà vieux avant l’âge, je suis fuck dans le stress,
j’attends même plus qu’un proche s’arrête quand je suis en feu de détresse.
La sécheresse dans mes yeux, je voile ma tristesse, silencieux, j’intériorise mes déceptions,
je n’ai pas baigné dans l’affection.
Mon cœur sous compte à rebours, ça peut sauter d’ici demain !
Je suis humain, je partage mon cœur comme du pain