raphaellarie

@raphaellarie
Il ne lui fallut que très peu de temps pour s’orienter vers la musique et ce qu’il appelait alors la « poésie ». Il fit un pied de nez à sa maîtresse qui le jugeait dénué d’un quelconque intérêt pour le Français, en remportant à 10 ans le prix de poésie de sa ville où celle-ci avait hésité à l’inscrire en sa qualité de « mauvais élève ».

Il commença la batterie à 7 ans, arrêta à 8, se mit au piano à 14 ans et s’en détourna presque aussitôt...

A 17 ans, dans un élan de désespoir ses parents acceptèrent une dernière fois d’accéder aux requêtes musicales de leur fils et il commença la guitare.

L’alchimie opéra aussitôt et ses premières chansons furent écrites à cette période.
Il lui avait toujours manqué quelque chose, il l’avait trouvé.

S’en suivit ensuite une sorte de schizophrénie entre responsabilité et passion.
Il fit parti de plusieurs groupes dans lesquels il ne pu s’investir autant qu’il l’aurait souhaité par manque de temps. Lorsque son emploi du temps le lui permettait, il retournait vers la musique et un premier CD a vu le jour en 2000, quelques passages radios, un jingle pour une émission de radio France...

Là encore, il jugeait impossible de faire passer sa passion avant son implication dans son travail.

Souvent, la vie bascule grâce à des rencontres et ce fut le cas. Presque persécuté par son entourage pour se lancer professionnellement dans la musique, une proposition de production lui fit franchir le cap et nous permet aujourd’hui de vous présenter cet artiste hors du temps...

Depuis le mois de juillet, il s’est produit sur de nombreuses scènes, notamment à Cavalaire-sur-mer en première partie de Michael Jones, au Cap d’Agde en première partie de Manau, à Roquemaure avec Eve Angeli, et sur différentes scènes en première partie du Collectif Métissé.

Il a également arpenté les planches de petits théâtres avec toujours la même énergie.