Essai Lexus RX 450h
  • il y a 14 ans
La deuxième génération du RX a été lancée à l'été 2009 avec, comme pour sa devancière, une version hybride essence appelée 450h. Ce 4x4 de luxe concurrent des X5 et autres Touareg s'offre ainsi une conscience écologique, même s'il cache sous le capot un V6 3,5 l pour la partie thermique. Malgré son gabarit et sa puissance cumulée de 298 ch, il n'émet que 148 g/km de CO2.Nous avions droit à une version haut de gamme dénommée Pack Président. Avec elle, l'accueil à bord est digne de la fonction régalienne avec une qualité de présentation remarquable, même pour la catégorie, et surtout pléthore d'équipements high-tech qui laisse parfois un peu perdu. Les sièges ventilés en cuir, en série sont très agréables en été.En tant qu'hybride, ce RX peut démarrer et rouler à l'électrique à petite vitesse, par exemple en ville, si les batteries sont bien chargées. Sur la route, le V6 entre évidemment en action, mais reste toujours très discret. Ce RX, surprend par son comportement dynamique au regard de son poids grâce à un système de roulis actif. Le confort est digne d'un palace roulant.Le RX accueille correctement ses passagers arrière grâce à une belle habitabilité, même si la banquette se montre un peu ferme. Celle-ci peut coulisser de façon asymétrique, ajoutant une pincée de modularité bienvenue, et les dossiers sont réglables en inclinaison. La place centrale est comme d'habitude moins confortable. L'accoudoir central recèle une petite touche de bois : que c'est chic !Le coffre de notre RX hybride affiche strictement la même contenance que la version essence, les batteries n'empiétant pas du tout sur le volume utile, à savoir 496 dm3. Le hayon est bien sûr à ouverture électrique, et une fois ouvert, vous pouvez rabattre les dossiers de la banquette via cette petite tirette. L'assise descend automatiquement et permet d'obtenir un plancher plat.Ce RX450h est une démonstration technologique de ce que peut faire Lexus, qui appartient rappelons-le à Toyota. Il est agréable à conduire vu son gabarit, très confortable et offre une armada d'équipements de série à faire pâlir ses rivaux germaniques. Mais le plus fort vient de ses émissions polluantes, qui lui permettent d'échapper à tout malus écologique. Fort, non ?