PP3 - Alain Vidalies : "ce que l’on ne veut pas, c’est qu’il y ait un vote négatif qui enterrerait définitivement" le droit de vote des étrangers
  • il y a 11 ans
Michel Grossiord : « L’absence de majorité large conduit François Hollande à renoncer à une partie de ses promesses de campagne. »
Alain Vidalies : « Non mais il ne renonce à rien. Ses convictions n’ont pas changé. Ce n’est pas lui qui est responsable du fait que sur telle ou telle position, Monsieur Borloo ou les amis de Monsieur Sarkozy ont changé de position. Aujourd’hui quand vous interrogez Monsieur Borloo ou les groupes centristes dont certains avaient dit que sur tel ou tel texte comme le statut pénal du chef de l’Etat ou le vote des étrangers, qu’ils seraient là, (…) et quand aujourd’hui vous les recevez et qu’ils disent au premier ministre, on ne le votera jamais, franchement mettre cette réforme à l’ordre du jour aujourd’hui et s’il y a un échec, c’est la meilleure façon de l’enterrer. Et nous ne voulons pas qu’il y ait ce vote négatif. »
Perrine Tarneaud : « On peut dire que vous condamnez, enterrez, le droit de vote des étrangers ? »
Alain Vidalies : « Non, nous ne le condamnons pas. Nous espérons que lorsque serons passées certaines échéances, ceux qui s’étaient prononcés pour, et bien, seront revenus à de meilleures intentions. Dans tous les cas, ce que l’on ne veut pas, c’est qu’il y ait un vote négatif qui enterrerait définitivement ce que l’on ne peut pas faire aujourd’hui. Nos convictions, celles du Président de la République et celles du Premier Ministre restent les mêmes. »