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  • 14/11/2012
Dire que "L'Au-delà", que l'on l'apprécie ou non, s'inscrit à ce jour dans la mémoire collective, est évocateur d'une oeuvre toute entière qui ne cesse d'être découverte ou redécouverte, comptant chaque année de nouveaux amateurs, si bien que Fulci doit se réveiller aujourd'hui dans sa tombe comme le vieux bourru qu'il a toujours été. Quoi de plus normal ? Il y a un parallélisme que nul ne serait tenté de faire et que pourtant je ne cesse de voir au fur et à mesure que je redécouvre Fulci : il y a selon moi, une parenté avec Luis Buñuel tant dans les thématiques, riches en charges sévères et sans appel contre les institutions les plus ancrées, que dans sa forme qui rejoint pour le coup le fond et, comme Buñuel, Fulci a épuré au fur et à mesure son cinéma. Pas épuré de façon formelle puisqu'on atteint ici un sommet de violence graphique, mais une épuration narrative qui lui permet d'aller au plus loin dans l'appréhension de ses démons, la maladie, la mort, et ce à l'inverse de Buñuel qui a fini sa carrière avec des films très dépouillés stylistiquement, mais souvenez-vous du "Chien andalou" et l'oeil coupé à la lame de rasoir...

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Personnes

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