Festival d'Ile de France L’Appel du Levant, Abdel Rahman el Bacha et Robin Renucci 23 sept 2012

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http://www.festival-idf.fr/2012/fiche-concert.php?concert=13
"L’Appel du Levant" - Concert-lecture (Gibran, Chopin, Ravel, El Bacha)Abdel Rahman el Bacha, piano - Robin Renucci, lecture
Dimanche 23 septembre 2012 à l'Abbaye des Vaux de Cernay, Cernay-la-Ville (78)
Frédéric Chopin Prélude en ut dièse mineur Op. 45, Impromptu en sol bémol majeur Op. 51
Maurice Ravel Oiseaux tristes, La vallée des cloches, Prélude, Menuet sur le nom de Haydn, Ondine
Abdel Rahman El Bacha Romance, Marie, Prélude oriental, Mesto I et II
Poésies et correspondance de Khalil Gibran
Textes adaptés par Eudes Labrusse

Depuis la lointaine Amérique où il s'installa en 1895, Khalil Gibran évoque le pays des cèdres. Sa voix rejoint celle du pianiste franco-libanais Abdel Rahman el Bacha, qui, comme en miroir, évoque l'exil et le pays qui l'a vu naître.

En écho à la thématique de l'exil, Abdel Rahman El Bacha nous invite à nous tourner vers le Levant, cet horizon où chaque jour naît le soleil, caressant les côtes orientales de la Méditerranée, son Orient natal. Un voyage en compagnie des harmonies de Ravel, Chopin et de ses propres compositions, avec en écho la poésie de Khalil Gibran, évoquant elle aussi le “souvenir du pays natal”.
Abdel Rahman El Bacha, pianiste franco-libanais a grandi marqué par la musique de son père, compositeur reconnu, et la culture de tradition orale de sa mère chanteuse. Comme Chopin, dont il enregistra une intégrale chronologique qui fait date, la voix, le cantabile sont l'aiguillon de son jeu et de sa sensibilité musicale. L'autre musique de ce concert-lecture, c'est la voix singulière de Michael Lonsdale qui retrouve là l'univers poétique de Khalil Gibran dont il a, pour un livre audio, enregistré l'un des textes les plus emblématiques : Le Prophète. Une rencontre en trio donc, où le pianiste, le lecteur, le poète ont en commun l'art, l'errance et le bilinguisme. Michael Lonsdale, du Londres de son enfance, s’établit quelques temps au Maroc, puis trouva en France une “terre d'accueil”.
Khalil Gibran lui, quitta très jeune le Liban pour les États-Unis. Considéré comme l'une des figures majeures de la poésie libanaise, il n'est pas indifférent que l'un des ses premiers textes en langue arabe, publié en 1905, soit La Musique. À partir de 1918, ses territoires poétiques emprunteront les chemins de la langue anglaise.