BUREAU VERITAS NANTES / GREVE GENERALE depuis LUNDI 17 SEPT 2012
- il y a 12 ans
80% des salariés du centre de production informatique nantais de BUREAU VERITAS se sont mis en grève à Nantes depuis le lundi 17 septembre 2012 pour s’opposer massivement à la délocalisation accélérée de leur travail en Inde. Leur mouvement, soutenu par les 4 syndicats CFDT, CGT, CGC et FO, revendiquent les points suivants :
- Garantie sur l’emploi et arrêt du plan de délocalisation des tâches vers l’INDE
- Ouverture du centre en 2X8heures pour répondre à la forte croissance de Bureau Veritas
- Contractualisation des primes d’astreintes
- Communication des budgets prévisionnels 2013, 2014, 2015
- Communication d’un plan de formation
Le centre informatique nantais, à vocation mondiale est stratégique : en cas de panne informatique, le centre informatique implanté depuis 2003 est appelé à résoudre tous les incidents rencontrés par le groupe Bureau Veritas, numéro deux mondial dans le domaine du contrôle et de la certification.
« Nous craignons que le projet de délocalisation préparé par la direction préfigure la disparition du site de Nantes. »
Cette situation est scandaleuse compte tenu de l’augmentation croissante du chômage en France et des positions prises par M. Montebourg pour garder les emplois en France. Ce projet qui menace 40 emplois ne se justifie pas au regard des bénéfices considérables affichés par le groupe : En 2011, 120 M€ de bénéfices ont été distribués à l'actionnaire majoritaire, le groupe Wendel d'Ernest Antoine Seillière et 15% de croissance des bénéfices sont annoncés pour 2012.
- Garantie sur l’emploi et arrêt du plan de délocalisation des tâches vers l’INDE
- Ouverture du centre en 2X8heures pour répondre à la forte croissance de Bureau Veritas
- Contractualisation des primes d’astreintes
- Communication des budgets prévisionnels 2013, 2014, 2015
- Communication d’un plan de formation
Le centre informatique nantais, à vocation mondiale est stratégique : en cas de panne informatique, le centre informatique implanté depuis 2003 est appelé à résoudre tous les incidents rencontrés par le groupe Bureau Veritas, numéro deux mondial dans le domaine du contrôle et de la certification.
« Nous craignons que le projet de délocalisation préparé par la direction préfigure la disparition du site de Nantes. »
Cette situation est scandaleuse compte tenu de l’augmentation croissante du chômage en France et des positions prises par M. Montebourg pour garder les emplois en France. Ce projet qui menace 40 emplois ne se justifie pas au regard des bénéfices considérables affichés par le groupe : En 2011, 120 M€ de bénéfices ont été distribués à l'actionnaire majoritaire, le groupe Wendel d'Ernest Antoine Seillière et 15% de croissance des bénéfices sont annoncés pour 2012.