Seconds of Eternity (74/100)

  • il y a 12 ans
"Seconds of Eternity" est une série de 100 films de moins d'une minute chacun en web-projection sur http://www.nature-film.com/seconds-of-eternity,
Cette série a pour mission d'aborder l'eau, l'ego et l'amour dans notre quotidien de façon simple. Dans le N°74, le film aborde le sujet de l'ego en donnant au public une vision choc de ce qu'est l'ego. L'image finale se découvre peu à peu et nous donne à réfléchir sur cette société que nous composons et qui évolue sans cesse vers moins de liberté pour plus de "sécurité" et plus de "démocratie". Ce paradoxe est la patte de l'ego, de notre ego dominateur dans notre relation à nous-même et aux autres. Il ne faut pas se tromper nous sommes notre propre dictateur. Les dirigeants actuels sont nos exécutants de la sale besogne que nous ne faisons pas à cause de notre "bonne conscience". Nous ne voulons pas voir notre obscurité. Nous sommes des lumières. Alors nous n'avons de cesse de célébrer et d'admirer des "stars" (étoile en anglais), à qui nous demandons sans cesse de nous faire rêver, transporter, divertir (films, chansons...et histoires privées inhabituelles avec du sexe, de l'alcool, de la drogue...). Nous avons besoin de rester ignorant pour mieux fermer les yeux afin de croire au conte de fée (rêver encore) comme quoi nous n'aurions rien d'obscure en nous tel les héros de nos histoires préférées. "Les "salauds" ce serait pas nous, ce serait "eux" les dirigeants qui en échange de ce service "crapuleux" en vers notre vertueuse personne, sont récompensés généreusement en avantages et privilèges de toutes sortes.
Nous sommes coupés de nous-même et donc de ce qu'il y a de vital en nous, nous créons malgré nous et tous ensemble une société coupée du vital. Notre quotidien est alors robotisé, minuté, répétitif, injuste, agonisant, superficiel... Amenant cette société à tout écraser sur son passage. Nous sommes responsables de toutes les guerres et de ses atrocités tant que nous continuons à obéir à notre ego tel un opprimé sous le joug d'un dictateur. Ce film est un outil de prise de conscience. Il n'est pas voué à être "aimé" ou "ne pas être aimé", il est à voir et à comprendre le message en l'utilisant dans son quotidien par l'observation. Le choix d'israël et de la Palestine est pour donner une tension supplémentaire à l'intrigue du film, c'est la seule question d'actualité où il est tabou d'en parler sans se faire traiter en moins de 5 minutes d'antisémite, alors que ce sujet (comme les autres) est une triste histoire d'ego. Il s'agit aussi d'appuyer l'image finale afin de nous faire comprendre toute la contradiction qui caractérise l'ego.
La musique intitulée "Dark Ego" a été spécialement composé pour ce film, par Jean-Philippe Serres dont il est possible d'écouter d'autres compositions à cette adresse http://soundcloud.com/irocket3