La rue est pareille à un palais de justice Nous sommes seuls juges de nos actes de nos préjudices Regarde ce palais est en ruine et parsemé oui d’injustices Et parce que nous y vivons nous nous en rendons complices Notre seul avocat est dorénavant notre conscience Celle qui nous fait prendre les choses avec indifférence Pour donner au bien et au mal parfois un nouveau sens Si souvent complètement dénuée de toute constance Mais la police est là à frapper à outrance Sans que politiciens ne se rendent à l’évidence Cette révolte à pour but oui man la délivrance Car Babylone a fait trop penché la balance
La police nous protège mais qui nous protège d’elle Si elle combat la violence elle la pratique à la pelle, well Dehors oui man dans la rue les bavures s’amoncèlent Mais la matraque ne pourra non jamais non soumettre le rebelle boy D’ailleurs ne sens-tu pas au fond oui l’étincelle ? Celle qui brille à l’intérieur et te fait pousser des ailes Oui celle qui te fait tenir debout les bras vers le ciel Au lieu d’être à genoux dans un monde qui se morcèle Où liberté égalité fraternité se monnayent Constate la constante captivité des gosses de citadelle Qu’importe l’importante disparité pour remplir sa gamelle Ils disent que c’est chacun pour soi oubliant l’essentiel !
Ils pensent pouvoir tout régler man par la répression Mais celle-ci ne fait qu’accroître le sentiment d’oppression Augmenter les tensions et redoubler la pression Qui pèsent sur des épaules qui endurent déjà la récession Pas de justice donc pas de paix pas de soumission J’ai choisi mon camp et ma cause la révolution Sans lutte il n’y pas de progrès c’est le sens de notre mission Le cycle de la vie et celui de l’évolution Resserrer les rangs voici venu l’heure du jugement Le peuple descend dans la rue s’adressant aux gouvernements Que faites-vous ? Nous sommes prêts pour le changement Pour ne plus être victimes de ce système et ça dès maintenant