Mendelsohn-Romance sans paroles op 30 N°6

  • il y a 12 ans
Petite escapade dans la cité des Doges grace à une autre romance sans paroles de Mendelsohn : une barcarolle intitulée « le chant du gondolier , pièce d’une grande inspiration mélodique
Elle fait partie de l’opus 30 dont Schumann a dit le plus grand bien :
"Qui ne s'est assis quelque jour, aux heures du crépuscule, devant un clavecin(...) et n'a pas, sans s'en apercevoir, en pleine improvisation, chanté quelque lègère mélodie? Si l'on peut alors, par hasard, lier, avec les seules mains l'accompagnement à la mélodie, et surtout si l'on est un Mendelssohn, voilà les plus belles romances sans paroles du monde. On arriverait encore plus facilement à ce résultat si l'on composait exprès des textes pour la mélodie, textes que l'on effacerait au moment de livrer l'œuvre au public; mais alors ce n'est pas franc, c'est une espèce de tricherie. Il faudrait faire de cela une épreuve de la netteté du sentiment musical que l'on a peint, et donner l'occasion au poète dont on tait les paroles de parodier un nouveau texte sur la composition de sa romance. S'il se rencontrait, en ce cas, avec le premier texte, ce serait une marque de plus de la sûreté de l'expression musicale du compositeur."

Petite précision : on a pu entendre cette pièce au cinéma dans le film de Gilles Legrand « Malabar Princess » avec le regrêté Jacques Villeret (en 2004)

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