Arkéma donne 11 usines : le casse du siècle

Incroyable mais vrai. Désormais pour permettre aux actionnaires de faire encore plus de marges pour abonder leurs dividendes, les Conseils d’administration de grandes entreprises internationales, et en l’occurrence ici Arkéma (ex Total, ex Elf, ex Atochem et pour certaines ex Péchiney) fleuron français de la pétrochimie et de la chimie (entreprise reconnue mondialement) qui a grandi grâce à l’investissement de la nation depuis des décennies… n’hésitent pas à donner purement et simplement une partie de leur outil de travail a une tierce personne. Oui, vous lisez bien : c’est un don avec en prime un chèque de 100 millions d’euros au cas où le don ne serait pas suffisant. Des milliers de salariés, ouvriers, techniciens, cadres donnés, un savoir-faire, des brevets abandonnés à un financier. On croit rêver, mais non c’est la dure réalité d’un capitalisme financiarisé complètement décomplexé. Réaction de Jean-Marie Michelucci, délégué CGT à Arkéma .