Conclusion sur le métier d'enseignant-chercheur
- il y a 13 ans
Extrait du "Parcours de chercheurs" de Jean Faucher, chercheur en génie électrique, professeur émérite de l'Institut national polytechnique de Toulouse.
Jean Faucher a consacré une partie de son activité de chercheur à l'étude du traitement de l'information pour la modélisation, la surveillance et le diagnostic des machines électriques. Par goût et grâce, notamment, à son expérience passée d'expatrié, Jean Faucher a été chargé des relations internationales de l'INPT. Les machines à réluctance variable ont été l'objet principal de son doctorat d'Etat soutenu en 1981. Durant 13 ans, il a été, au sein du Laboratoire LEEI de l'ENSEEIHT, responsable du groupe de recherche sur la commande par calculateurs des ensembles machines-convertisseurs. Au cours de sa carrière, il a, par ailleurs, présidé le jury de l'agrégation de Physique Appliquée.
SCRIPT "C'est un métier difficile en ce sens qu'il faut beaucoup de travail, mais c'est un métier qui apporte énormément de choses, énormément de choses, on pourrait dire d'abord le goût … il assouvit pour moi, le goût de savoir, de comprendre, d'apprendre, le goût de la spéculation intellectuelle, le goût du travail en équipe et il faut bien le dire un véritable plaisir de voir que ce que l'on fait, marche. Qu'est-ce qui va rester de mon travail de chercheur et d'enseignant chercheur ? Il va rester quelques concepts qui maintenant sont bien répandus, en particulier sur les problèmes de causalité, de représentation de causalité et des concepts sur les commandes, sur les machines. Je peux considérer que c'est une pierre, une petite pierre apportée à un grand édifice. En revanche, je crois que quelque chose qui me semble essentiel, c'est que j'ai formé plusieurs milliers d'ingénieurs et des doctorants, une trentaine de doctorants et je crois que l'important, la chose la plus importante que j'ai faite, je pense que c'est ça."
Jean Faucher a consacré une partie de son activité de chercheur à l'étude du traitement de l'information pour la modélisation, la surveillance et le diagnostic des machines électriques. Par goût et grâce, notamment, à son expérience passée d'expatrié, Jean Faucher a été chargé des relations internationales de l'INPT. Les machines à réluctance variable ont été l'objet principal de son doctorat d'Etat soutenu en 1981. Durant 13 ans, il a été, au sein du Laboratoire LEEI de l'ENSEEIHT, responsable du groupe de recherche sur la commande par calculateurs des ensembles machines-convertisseurs. Au cours de sa carrière, il a, par ailleurs, présidé le jury de l'agrégation de Physique Appliquée.
SCRIPT "C'est un métier difficile en ce sens qu'il faut beaucoup de travail, mais c'est un métier qui apporte énormément de choses, énormément de choses, on pourrait dire d'abord le goût … il assouvit pour moi, le goût de savoir, de comprendre, d'apprendre, le goût de la spéculation intellectuelle, le goût du travail en équipe et il faut bien le dire un véritable plaisir de voir que ce que l'on fait, marche. Qu'est-ce qui va rester de mon travail de chercheur et d'enseignant chercheur ? Il va rester quelques concepts qui maintenant sont bien répandus, en particulier sur les problèmes de causalité, de représentation de causalité et des concepts sur les commandes, sur les machines. Je peux considérer que c'est une pierre, une petite pierre apportée à un grand édifice. En revanche, je crois que quelque chose qui me semble essentiel, c'est que j'ai formé plusieurs milliers d'ingénieurs et des doctorants, une trentaine de doctorants et je crois que l'important, la chose la plus importante que j'ai faite, je pense que c'est ça."