Lorsqu’on arrive en Arles Contrairement à l’arlésienne d’Alphonse Daudet in « Les lettres de mon moulin », le festival de la photographie reparaît chaque année à date fixe pour le plus grand bonheur des professionnels de l’image et autres enfants sages. Profusion d’images du monde entier, sous la houlette artistique de Raymond Depardon, Claude Angélini le « paparazzi à la française », Guy Lequerec, l’homme qui fait jazzer la photo, sans compter les excentricités de Bob Wilson : un nouveau « Visa » je pour l’image. De la politique de l’image à l’image de la politique.
Edito n°14 Un numéro sous la forme d’un « Da Vinci Code » où en associant les vidéos entre elles on trouve un sens caché : le sens de la dématérialisation de l’image. En effet, celui-ci est un numéro charnière puisqu’il voit passer définitivement la mutation du monde de la photo de l’argentique vers le numérique.
L’univers de l’image à l’image de l’univers après le Big Bang est en extension, en dilatation permanente. Mais au passage n’en perd-il pas de sa densité. Une image n’est plus suffisante pour un message alors on la démultiplie, comme les série de portraits de Warhol obtenant ainsi une « une mise en abîme ». Sommes-nous encore dans la photo ? Alors l’argentique passe de l’outil de travail à un symbole du temps qui passe et prend comme les bonnes bouteilles de vin le noble dépôt sous la forme de livres d’art. L’objet livre, le retour à la densité.
Et puis, DE Gaulle en guise de statut du commandeur de la politique brandis par Jean Lacouture pour nos futurs présidentiables.