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  • 27/06/2010
Le « Forum Mondial des Médias » : les changements climatiques et les médias. Avec une question, comment adapter les semences aux conditions climatiques?
C'est une vision d'horreur. A cause du changement climatique, le rendement des agriculteurs africains pourrait diminuer de moitié, au cours des dix prochaines années. Pour y remédier, les chercheurs développent des variétés de plantes plus résistantes aux conditions météorologiques et à la pauvreté des sols. Christina Sabini travaille dans une ferme en Tanzanie. Elle a essayé une nouvelle sorte de maïs, le TAN 250, croisement entre des variétés du Kenya et du Zimbabwe. « Ce sont de bonnes semences", souligne-t-elle. "Même sans engrais, j'arrive à cultiver un bon maïs.

Afrique de l'Est : la sécheresse tous les deux ans

Autrefois, l'Afrique de l'Est connaissait une grande sécheresse une fois tous les sept ans. Désormais la sécheresse s'abat sur la région presque tous les deux ans. Cynthia Awuor est experte en climatologie au sein de l'ONG Care au Kenia : "Les chercheurs travaillent beaucoup à la création de semences résistantes à la sécheresse. Mais nous favorisons particulièrement l'utilisation de plantes traditionnelles. Nous encourageons par exemple les paysans à planter du sorgho ou du manioc, qui sont particulièrement résistants aux conditions climatiques.

L'évolution est nécessaire dans l'agriculture

Il est parfois difficile de convaincre les agriculteurs de faire évoluer leurs techniques de cultures. Mais des exemples de réussites africaines encouragent au changement. Celle du Nerica par exemple - un croisement entre un riz africain et une variété asiatique, effectué par le chercheur sierra-léonais Monty Jones : "Lorsque qu'on a affaire régulièrement à des périodes de sécheresse, ou, à l'inverse, à des pluies diluviennes, on est obligés de s'attaquer à la tolérance vis-à-vis de ces phénomènes.

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