AFI// Interview d'Eric GOLDSTEIN, Directeur de HRW

  • il y a 14 ans
AGENCE - AFI // Interview réalisée par trois confrères : France Inter, Afrique Rédaction (Bongos Roger) et Imagazine (Nicolas ABENA).
L'écrasante majorité des personnes condamnées pour des délits à caractère politique en Tunisie est composée d'islamistes présumés. Les autorités tunisiennes soumettent les personnes condamnées pour des délits à caractère politique à un large éventail de restrictions arbitraires à la suite de leur sortie de prison. L'étendue de ces restrictions conduit souvent les anciens prisonniers politiques à décrire leur vie après leur libération comme "une prison plus vaste". Les mesures dont ils font l'objet sont une surveillance et un harcèlement policier constant, des ordres oraux de la police les confinant dans leur région d'origine, la privation arbitraire de passeports. En Tunisie, à l'instar de nombreux pays, la législation contient des dispositions pour les restrictions judiciairement imposées aux libertés civiles des prisonniers libérés.

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