Mettons fin à la double violence faite aux femmes étrangères

  • il y a 14 ans
Les préfet n'appliquent pas la loi. Réagissons !
Pour protéger les femmes étrangères victimes de violences, les député-e-s
écrivent des lois. Apparemment les préfets n'arrivent pas à les lire.
Ni une ni deux, organisons une

CONSULTATION OPHTALMOLOGIQUE PUBLIQUE
POUR LES PRÉFECTURES

Le jeudi 8 avril à 19h
Place du châtelet à Paris
Avec la participation de la Compagnie Acidu
Prises de parole

Pour les femmes étrangères, les violences subies (violences conjugales, exploitation sexuelle, esclavage moderne...) ont une incidence sur leur situation administrative. Pour certaines d’entre elles, fuir une situation de violences physiques ou psychologiques est souvent synonyme de clandestinité.

Si depuis 2003, des avancées législatives permettent à ces femmes de quitter la situation de violence et d’obtenir un titre de séjour, en pratique, ces textes ne sont pas ou mal appliqués.

De nombreux dysfonctionnements administratifs sont constatés : refus de prendre des dossiers complets, demandes abusives de justificatifs et documents, refus de cartes de séjour normalement accordées de plein droit, refus de récépissés lors de l'examen de la demande de titre de séjour, etc.

Ces exemples de dysfonctionnements et pratiques abusives représentent le quotidien des femmes étrangères victimes de violences. L'adoption d'une législation favorable à leur égard n'est pas suffisante. Encore faut il qu'elle soit appliquée !

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