Kouchner et le trafic d'organes
  • il y a 14 ans
Plusieurs médias serbes ont accusé K. d’avoir couvert le scandale des trafics d’organe. « L’affaire de la Maison jaune », par référence à la couleur de la clinique clandestine où des organes étaient prélevés sur plus de 300 prisonniers civils serbes avant qu’ils ne soient exécutés, a été attestée par l’ancienne procureur du TPI Carla del Ponte dans son livre La Traque, les criminels de guerre et moi (...). 4 ans après les faits, les enquêteurs de Mme Del Ponte ont localisé la Maison jaune à Burrell (Albanie), mais n’ont pu y trouver d’indices permettant de reconstituer la filière. Le Conseil de l’Europe a fait ouvrir une nouvelle enquête.
En répondant à la presse, K. ne manifeste aucune compassion pour les victimes et leurs familles.
Il choisit de démentir la complicité passive qu’on lui impute en niant l’existence du crime. En outre, il qualifie de « salauds et d’assassins » ceux qui colportent cette rumeur ; des propos qui incluent Carla Del Ponte.